« Depuis la rentrée d’octobre un incendie a détruit le régulateur solaire qui alimente les salles de classe en énergie électrique. Toutes les tentatives en vue de rétablir ce courant ont été vaines. Il a fallu l’arrivée de Mohamed Aminane, un ex-élève de Tanat 2015-2016, pour que les classes puissent enfin être ventilées et permettre aux élèves d’être dans les conditions d’affronter les compositions.
Sinon l’école va bien. Elle a certes été secouée par une grève nationale dont elle n’a rien à voir. Au début c’étaient des grèves de 2 ou 3 jours. Face à la sourde oreille du gouvernement, les étudiants ont accéléré le mouvement en passant à l’illimité. C’est ainsi que nous avons convoqué tous les élèves membres du bureau de la sous-section de Tanat et de la section d’Abalak et leurs parents. Au cours de cette rencontre nous leur avons notifié que Tanat ne peut plus supporter ces débrayages et que c’était déjà trop. Que ceux qui veulent étudier viennent et que ceux qui ne veulent pas restent. Beaucoup de parents ont contraint leurs enfants à donner leur démission, séance tenante. Le lendemain les cours ont repris normalement à Tanat, avec un dispositif sécuritaire de la police pour nous protéger des éventuelles attaques des syndicalistes.
Juste avant le Ramadan, le comité féminin de l’USN présidé par Kadam Idder fille en Terminale à Tanat, a organisé une fête le 13 Mai pour commémorer la journée nationale de la femme nigérienne. Pour la 1ère fois cette fête a regroupé tous les établissements scolaires de la ville d’Abalak. Plusieurs activités ont été au menu : Cross populaire sur 3 000m, conférence, défilé pour la sélection de la meilleure tenue scolaire, jeux d’épellation de mots, Tam-Tam dans la soirée.
Je ne terminerai pas sans vous présenter tous mes remerciements et toute ma reconnaissance pour toutes vos actions multiples au bénéfice de Tanat. Mon équipe et moi vous présentons toute notre gratitude. »
Hassane Moumouni, proviseur de l’établissement secondaire TANAT
