« L’année 2019-2020 s’achève. Une année particulièrement particulière.
Particulière dans le sens qu’elle a eu, à elle seule, à faire deux rentrées scolaires.
Particulière aussi parce que jamais de vie nous n’avons vu une année dans laquelle tous les secteurs de la vie ont connu des perturbations. Perturbations allant jusqu’à la fermeture des écoles, des lieux de cultes, des aéroports, des transports terrestres ….
Particulière aussi en ce sens que même une mère fuit le contact avec son enfant, l’enfant aussi la même chose. Les regroupements sont interdits …
Ce qui est encore plus paradoxal, ça se passe au même moment et dans tous les pays du monde ; du plus riche (Etats-Unis) au plus pauvre (Niger) des pays.
Cette pandémie du coronavirus, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, nous a montré combien l’homme est vulnérable et combien nous sommes limités dans nos inventions, dans nos projections et improvisations.
Même Israël qui a un dôme de fer qui peut la protéger en cas d’attaque extérieure n’a pas eu le dessus sur le COVID-19. »
Hassane Moumouni, proviseur de l’établissement secondaire TANAT