Le problème d’eau qui prévalait depuis l’année passée, matraque de nouveau la ville d’Abalak. Il limite certaines activités notamment les constructions et le maraîchage. On s’y adapte petit à petit.
Et pourtant, du 3 au 6 février, des gouttelettes d’eau fantastiquement douces ont imbibé Abalak. Ce genre de pluie chétive appelé « Acham-cham » en tamajeq n’est jamais vu pendant cette période de l’année. Ainsi la période sèche et fraîche, dominée d’habitude par des brumes et le vent «harmattan» s’est transformée pour quelques jours, en une petite mousson apportant avec elle une fraîcheur comparable à celle de l’hiver en Europe.