« De la rentrée à aujourd’hui, plusieurs faits ont marqué la vie de notre cher établissement.
D’abord, des groupes de travail ont été formés par chaque professeur responsable dans sa classe. Chaque groupe a été doté de manuels nécessaires à son fonctionnement : livres, annales. Ces documents ont été achetés à grands frais cette année, et les élèves sont responsabilisés en ce qui concerne leur tenue et leur protection. Le prof responsable a un œil regardant sur le fonctionnement de ces derniers et est strict quant à l’assiduité des apprenants. Tout groupe qui sollicite l’appui d’un prof d’une matière quelconque le notifie au professeur principal qui s’en charge. D’autres groupes font la demande de cours de remédiation pour les plus faibles dans une matière et, dans la limite du possible , nous satisfaisons cette demande.
Pendant les congés de Noël, le prof de SVT, Mr Bouraima Abdoul-Fataou a tenu les élèves de la terminale D, ce qui leur a permis d’avancer sur le programme. Ce prof fait partie des trois nouveaux professeurs recrutés cette année par ONODEP pour apporter une amélioration dans notre système éducatif et nous rendre plus autonomes.
Pour mettre les élèves dans les conditions d’examen, nous avons organisé des devoirs surveillés tous les dimanches. Ces devoirs nous ont permis d’abord d’avoir des notes pour la moyenne de classe et ainsi d’évaluer plus rapidement nos futurs candidats.
Nous avons également tenu des conseils de classe pour toutes les classes du lycée et la classe de 3ème pour le niveau collège, en présence des profs responsables , de certains intervenants dans la classe, l’administration et des représentants des parents d’élèves. Le but recherché est de responsabiliser les élèves sur leur travail du trimestre et, pour les plus faibles, de prendre l’engagement que le prochain bulletin serait meilleur. Ça a commencé à apporter des fruits car, lors des différents conseils, nous avons pu détecter des problèmes cachés qui freinaient l’apprentissage des élèves. Certains nous parlent des difficultés qu’ils ont, soit à la maison, soit à l’école, soit de leur carence dans certaines matières.
Hassane Moumouni, proviseur de l’établissement secondaire TANAT