« Dans la ville, une solidarité de roche s’est développée entre la population d’Abalak et même chez les élèves. Les habitants chez qui l’eau venait encore à la pompe n’ont jamais fermé leur portail. Et je n’ai jamais vu quelqu’un vendre son eau à cause de la situation.
En ville les voisins se croisent chaque nuit devant les pompes, ils en profitent pour échanger. Souvent un voisin qui a eu plus d’eau peut en donner un ou deux fûts à son voisin. Quand l’eau arrive vers deux ou trois heures du matin le premier réveillé, réveille ses voisins…. A l‘école, les enfants ont l’habitude de se partager une seule poche de « pure water » et ceux qui ont plus d’argent paient de l’eau à leur camarade… »
Kadri Garba Proviseur du CSP Tanat